MHSC 2-3 Nantes : Course folle, fin cruelle...

Tour à tour devant au score puis menés, les pailladins ont trouvé les ressources pour égaliser avant de s'incliner en toute fin de match sur un contre assassin. dur...

Frustrés par les 2 points lâchés dans les dernières minutes face à Guingamp la semaine passée, c’est avec une sacrée rage de vaincre que les Pailladins attaquaient cette rencontre face à Nantes samedi soir, à nouveau à La Mosson. Ajoutez-y que les Montpelliérains, en plus des points, avaient une petite revanche à prendre sur les Canaris après leurs deux revers face à cette équipe cette saison (en Coupe de la Ligue et à l’aller en championnat), et vous comprendrez que la motivation était très forte au coup d’envoi de cette 29^e journée de Ligue 1.

Avant cette rencontre, le coach pailladin Jean-Louis Gasset avait annoncé que le MHSC devrait faire face à une équipe nantaise qui viendrait les chercher. Une intuition qui s’est assez vite avérée exacte. Sans complexe, les Canaris attaquaient la rencontre avec du pressing et des intentions offensives… Mais comme les équipiers de Vitorino Hilton avaient les mêmes envies d’attaque, cela donnait lieu à une superbe entame de match, très alerte, avec de multiples occasions de part et d’autre. Dolly ouvrait les hostilités (frappe à côté, 2^e), Thomasson lui répondait sur un centre d’Iloki et obligeait Pionnier à la parade (8^e), mais les Montpelliérains étaient finalement les premiers à trouver la faille lorsque Ryad Boudebouz distillait un maitre coup-franc vers Mounié qui ouvrait le score de la tête (1-0, 12^e).

Dès lors, les Nantais, vexés, plaçaient un nouveau coup d’accélérateur : Pionnier stoppait une tête de Bammou (14^e), mais il restait en revanche sans réaction dix minutes plus tard lorsqu’un centre d’Iloki le lobait avant d’être repris au 2^e poteau par Nakoulma qui égalisait (1-1, 24^e). La suite ? Toute aussi agréable à suivre malgré ce coup du sort. Sonnés mais pas abattus, les Héraultais repartaient de l’avant et mettaient le portier jaune et vert à contribution : D’abord sur une frappe de Boudebouz suite à un centre de Mbenza (32^e), puis sur une nouvelle tentative de Steve Mounié (40^e). On regarde la montre ? Déjà la pause dans une première mi-temps passée à cent à l’heure.

Au retour des vestiaires, l’intensité était similaire. Le public montpelliérain continuait de donner de la voix pour encourager les siens. Les Pailladins poussaient mais ne trouvaient malheureusement pas l’ouverture face à une équipe adverse très disciplinée. Et lorsqu’ils arrivaient à créer le décalage, il y avait toujours un contre, un pied ou… Dupé, pour contrecarrer leurs intentions. Au fil des minutes, la pression s’accentuait sur les cages nantaises. Dupé s’interposait sur la frappe d’Ikoné et sur le contre, Nakoulma crucifiait La Mosson et doublait la mise, après, pourtant, une première belle parade de Pionnier (1-2, 69^e). Un vrai contre assassin

Loin de se décourager face à ce scénario contraire, le public montpelliérain poussait son équipe sans discontinuer. Ikoné (75^e) puis Mbenza se cassaient les dents sur la défense nantaise dans un dernier quart d’heure à sens unique en faveur des Languedociens. Une abnégation finalement récompensée à la 85^e minute lorsque Ryad Boudebouz égalisait d’un coup franc magnifique en pleine lucarne (2-2, 85^e). Le public pouvait alors laisser éclater sa joie dans une clameur qui faisait plaisir à entendre. Celle-ci se poursuivit dans les 3 minutes suivantes pour aider leurs protégés à arracher la victoire… Mais un nouveau contre nantais conclu par Sala glaçait définitivement la chaleur ambiante (2-3, 89^e). Cette fois pas de nouveau rebondissement… A l’issue d’une rencontre folle au cours de laquelle ils auront tout donné, les Pailladins se sont inclinés sans démériter. Une défaite qui fait mal de par son scénario mais qui ne doit pas tout remettre en cause loin de là. Avec cet état d’esprit offensif et cette volonté, les Montpelliérains ont les moyens d’aller chercher leur maintien ! Prochain rendez-vous, samedi prochain à Bordeaux…