Joël Fréchet : « Le MHSC peut avoir de l'ambition cette saison » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Joël Fréchet : « Le MHSC peut avoir de l'ambition cette saison »

À l'occasion de la rencontre MHSC vs SCO d'Angers qui a lieu samedi au stade de La Mosson , nous donnons la parole à un ancien joueur des deux clubs. Il a débuté dans le football à l'âge de 15 ans au marquage de Michel Platini, il a marqué un but de 40 mètres lors de sont premier match avec le MHSC et gagné la Coupe d'été avec la Paillade face à ... Angers. Joël Fréchet s'est confié à mhscfoot.com.

ANCIEN MHSC

Joël, que devenez-vous aujourd'hui ?
Je suis entraîneur des U19 de l'Olympique lyonnais où je suis retourné en 2005. C'est mon club de cœur puisque j'ai été formé à l'OL. À partir de 2005, j'ai commencé à la préformation, puis je suis passé avec les U15 et à plusieurs postes avant d'avoir l'opportunité d'entraîner les U19 cette année. J'en suis très content car l'OL est un club formateur comme le MHSC. J'ai quand même le petit regret qu'on soit tombé dans le Groupe Est et qu'on ne rencontre pas les U19 du MHSC cette saison ! C'est dommage, j'aurais certainement pu revoir des anciens coéquipiers. Je sais par exemple que Bruno Carotti et Philippe Delaye sont au club comme dirigeants, il y aussi Fred Mendy à la formation. Le MHSC aime faire revenir ses anciens au club car c'est plus facile pour transmettre son expérience aux jeunes. À Lyon, et à Angers aussi d'ailleurs, c'est un peu pareil. Je pense que c'est une des forces de ces clubs, celle de tenir compte de leur histoire et de faire confiance aux jeunes.

En parlant de confiance, vous aviez eu celle de l'OL très jeune à vos débuts en pro, c'est une annecdote assez peu connue... 
Oui, c'est vrai qu'à quelques jours près j'aurais pu être le plus jeune joueur de l'histoire du football français à avoir débuté en L1. J'avais 15 ans, 10 mois et quelques jours de plus que Laurent Paganelli qui détient ce record. Sur le moment j'étais fier de pouvoir côtoyer très tôt des joueurs comme Serge Chiesa et des anciens qui voulaient transmettre leur expérience aux plus jeunes. Après la fin de carrière, cela relève plus de l'annecdote en effet et je suis davantage fier de mes 15 années passées en pros, d'avoir connu 8 clubs et partricipé à quelques 400 matchs. J'ai connu de belles aventures, plutôt dans le haut de tableau de L2 d'ailleurs. Durer, c'est plus important que d'avoir débuté en L1 à l'âge de 15 ans. Même si c'était face à Saint-Etienne et au marquage de Platini !

« Deux clubs avec des valeurs et une histoire auxquelles ils tiennent à faire honneur »

Tout comme avec l'OL, vos débuts avec le MHSC sont un peu particuliers... Vous rappelez-vous ?
Oui, c'est vrai. C'est lors d'un match de Coupe d'été, quand la compétition ne s'appelait pas encore la Coupe de La Ligue. Ça se disputait entre deux saisons et on jouait contre Bordeaux au stade de La Mosson pour mon premier match. À un moment donné le ballon vient vers moi, je suis quasiment au milieu du terrain. Je récupère le ballon, je fais deux jongles avant d'envoyer une frappe de 40 mètres sous la barre du gardien de but. C'était Philippe Sence dans la cages, on se connaissait en plus. J'étais à l'essai lors de ce match et après la rencontre j'ai signé pour deux ans ! Ce genre de but, ça aide à s'introduire dans un club. Cette intersaison-là, par ailleurs, on gagne la Coupe d'été contre Angers en finale. On était allé gagner 3-1 chez eux.
Comment avait pu se faire votre mise à l'essai au MHSC depuis le SCO d'Angers alors en L2 ?
Le président Louis Nicollin me connaissait car j'étais un ancien joueur de l'OL. Robert Nouzaret était directeur sportif à La Paillade, il y avait aussi Fleury Di Nallo, un autre ancien lyonnais en poste au MHSC, plus précisément au Centre de formation avec Mama Ouattara. Ils me connaissaient et cela avait favorisé ma venue à Montpellier. Ils m'ont donné ma chance en L1 alors que je n'avais connu que quelques matchs à ce niveau avec l'OL très jeune. Même si je pense que j'aurais pu faire beaucoup mieux, je ne le regrette pas.
 

C'est lors de votre première saison, en 1992/93, que vous avez le plus été à votre avantage. Lors de la seconde, vous avez un peu disparu de la circulation...
C'est vrai que ma première saison était intéressante. J'occupais le poste de milieu défensif avec Bruno Carotti aux côtés de Philippe Périlleux. Il y avait Thierry Laurey et Michel Der Zakarian derrière, Ziober, Asanovic, Divert devant. On avait une bonne équipe et on avait commencé du feu de Dieu en championnat. Puis on s'était un peu essoufflé avant de finir en milieu de tableau. La seconde saison, même si je n'y ai pas vraiment participé, l'équipe est allée en finale de Coupe de France. J'ai moins joué et c'est pour cela que j'ai souhaité partir pour rebondir à Valence. J'aurais aimé faire mieux au MHSC, mais je retiens qu' il y avait une bonne ambiance. Ma seconde fille est née à Montpellier, on y était bien ! Je n'ai pas pu venir à la fête des 40 ans du club en mars dernier, c'est dommage, j'étais pris avec le foot.

Vous qui avez connu le MHSC et le SCO qui se rencontrent samedi soir, quelle image avez-vous de ces deux clubs ?
Ce sont deux clubs qui ont toujours tenu compte de la formation et qui ont eu des résultats avec de jeunes joueurs. Durant ma période au SCO, Viaud, Daury ou Christophe Lagrange - qui est passé par la Corpo Nicollin par la suite, étaient les jeunes qui montaient. Au MHSC, il y avait les Carotti, Delaye, Lefèvre, Bonnissel, Blanc etc. Les deux clubs ont la tradition du beau jeu et ils ont des valeurs et une histoire auquelles ils tiennent à faire honneur. Désormais, au SCO, il y a Olivier Pickeu, avec qui j'ai joué au MHSC, qui a repris le flambeau au poste de directeur sportif alors que le club n'était pas au mieux. Il a su redressé la barre. Il bosse bien, avec un bon président, chacun à sa place. Au MHSC, il y a toujours eu Louis Nicollin et puis son fils, Laurent, depuis quelques temps maintenant. Montpellier, cela a toujours été la « sanquette », car en plus du beau jeu, il y a de la percussion dans ses équipes. Je dirais que le MHSC et le SCO sont deux clubs qui se ressemblent.

« La Paillade, ça reste la Paillade ... »

Quel parcours peuvent envisager les deux équipes en L1 cette saison selon vous ?
En ce qui concerne le SCO, il faut s'attendre à un départ plus difficile car il y a un temps d'adaptation à la L1 et on dit souvent que les clubs promus ont de grandes chances de redescendre en L2. J'espère au contraire qu'ils vont se maintenir car il y a de la place pour des clubs comme ça en L1. Quant à Montpellier, l'équipe peut viser la première moitié de tableau. Rolland Courbis est un entraîneur d'expérience et il a de jeunes joueurs de qualité sous ses ordres ainsi que des recrues intéressantes. Le MHSC peut donc avoir de l'ambition cette saison.

Un pronostic ?
Non, non ! Je ne veux pas m'impliquer dans un pronostic car j'ai des amis dans les deux villes, des amis qui sont supporters . Je n'ai pas envie de me brouiller avec eux (rires). J'espère juste que cela sera un beau match, avec du beau jeu et du monde au stade et je le regarderai à la télévision. La Paillade, ça reste la Paillade. La tradition. Que le club vive longtemps !

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