Ce samedi (20h au Stade de l’Aube), le MHSC affronte l’ESTAC Troyes dans le cadre de la 4e journée de L1. Zoom sur le promu champenois.
Le contexte
On ne peut pas dire que Troyens (ici lors de leur montée en L1 au printemps dernier) et Montpelliérains sont en pleine confiance. Les Héraultais sont sur une série de 3 défaites consécutives et n’ont pas pris le moindre point depuis l’ouverture du championnat, tandis que les Aubois (2 points au compteur après des nuls contre Ajaccio et Nice), restent sur une très lourde défaite à Marseille (6-0), dimanche dernier. Autant dire que ces deux formations sont en quête de confiance.
L’Entraîneur : Furlan, l’homme de Troyes
Jean-Marc Furlan est un homme à part dans le milieu du football français. Depuis ses débuts à Libourne Saint-Seurin, il possède l’image et la réputation d’un entraîneur dont les équipes sont toujours très portées vers l’avant. Une philosophie qui a porté ses fruits avec Troyes (3 montées en L1), mais aussi montré ses limites. Il n’en reste moins que l’ancien défenseur du MHSC (il a porté les couleurs du club en 1978-1979 et 1986-1987) sort d’une saison où il a archi dominé la L2 avec 13 points d’avance sur son dauphin lors du dernier exercice.
Le Recrutement : Savoir saisir les opportunités
Comme beaucoup de clubs, l’ESTAC a eu un crédo durant l’intersaison : recruter malin et pas cher. Confronté à des soucis financiers, le club aubois s’est vu, dans un premier temps, rétrogradé en L2 par la DNCG avant d’être réintégré en L1 suite à la vente de Corentin Jean à Monaco (qui l'a reprêté en Champagne pour la saison dans la foulée / photo ci-dessus). Pour le reste, Troyes a recruté intelligemment en se faisant reprêter le Monégasque Py, élément important de la montée en L1 l’an passé, mais aussi en recrutant Fabien Camus (un ancien de la maison champenoise qui évoluait à Evian l’an passé), ainsi que Karaboué (Nancy), Mavinga (Rubin Kazan) ou Pérea (Lazio, prêt.) Dans le sens des départs, Carole (Galatasaray), Jarjat, Barreto, Drouin et Camara ont quitté le club.
Le bilan du mercato
Départs : Carole (Galatasaray, TUR), Bekamenga (RC Lens, prêt), Barreto (Orléans), Jarjat, Drouin et Camara (fin de contrat).
Arrivées : Camus (Genk, BEL, prêté la saison passée à Evian TG), Karaboué (Nancy), Mavinga (Rubin Kazan, RUS, prêt), Perea (Lazio, ITA, prêt), Gope-Fenepej (Boulogne, r.p.), Pi (Monaco, prêt)
LA RECRUE : KARABOUÉ, LA POLYVALENCE EN PLUS
Durant toute sa formation à l’Olympique Lyonnais, Lossemy Karaboué (27 ans) était un ailier, vif, rapide et percutant qui aimait martyriser les défenses adverses. S’il a gardé ses qualités de vitesse et de percussion, l’ancien joueur de l’OL a depuis, bien étoffé sa panoplie. Passé par Sedan et Nancy, il est aujourd’hui capable d’évoluer sur un côté, mais aussi d’occuper un rôle de relayeur plus axial au milieu du terrain, voir même de latéral gauche comme cela a été le cas la semaine passée à Marseille (il a d’ailleurs évolué à plusieurs postes durant cette partie). Arrivé à Troyes cet été, son expérience et sa polyvalence seront des atouts de poids pour les Troyens dans leur quête de maintien.
L’HOMME A SUIVRE : NIVET, L'INUSABLE
Si le MHSC compte dans ses rangs un trentenaire aussi décisif qu’impressionnant en la personne de Vitorino Hilton, l’ESTAC a aussi le sien avec Benjamin Nivet. Né en 1977 (comme "Vito"), l’ancien joueur d’Auxerre, Châteauroux et Caen a été l’homme clé de la montée troyenne en L1 la saison passée. Avec 11 buts et 9 passes décisives au compteur, ce meneur de jeu fin techniquement et doté d’une très grande qualité de passes fait partie des joueurs qui ont illuminé la L2 la saison passée. Il a disputé 2 des 3 matchs de l’ESTAC depuis le début de la saison (une tituilarisation, une entrée en jeu.
LE DERNIER ONZE DE DÉPART
OM – ESTAC, 3e journée de L1, dimanche 23 août 2015 (défaite 6-0). : Petric – Martins Pereira, Saunier (cap.), M. Koné (Nivet, 59e), Karaboué – Ayasse (Perea, 68e), Pi – Darbion, Camus, Court (Othon 33e) – Jean. Entr. : Jean-Marc Furlan