L’ancien milieu de terrain du MHSC donnera le coup d'envoi de la rencontre de ce soir contre l'ASSE (19h) dans le cadre des 40 ans du club.
#40ansMHSC
Comment votre arrivée au MHSC s’est-elle concrétisée ?
C’était en 1983. J’avais 17 ans et le choix de signer à Sochaux, Nîmes ou Montpellier. Le projet montpelliérain m’intéressait, et comme je suis originaire de Lunel, cela me permettait de rester près de chez moi. C’était l’idéal. Je suis arrivé lors de la 2e année d’existence du Centre de Formation. A l’époque il y avait Laurent Blanc, Baills, les frères Passi, Guédé, Muzet, Abbes, Huc. Au départ, je jouais attaquant, ensuite j’ai reculé d’un cran pour jouer en milieu de terrain.
Quels souvenirs gardez-vous de vos deux passages à Montpellier ?
Je garde le souvenir d’une famille, d’une bande de copains qui voulait réussir. Mon premier passage a coïncidé avec la découverte du milieu professionnel avec mes premiers matchs… Il y a de grands souvenirs avec la Coupe Gambardella perdue en finale contre Laval en 1984, la montée en D1 de 1987, la 3e place en D1 la saison suivante, les premiers pas en Coupe d’Europe… Ensuite, lors de mon 2e passage (1996-98), après une aventure à Cannes, j’ai eu l’opportunité de revenir au MHSC et j’en étais très heureux. Ça m’a bien reboosté. Quand on est dans son club de cœur c’est un plaisir.
Quel est votre meilleur souvenir avec le MHSC ?
Il y en a deux : la montée en D1 de 1987 et la finale de Coupe Gambardella perdue contre Laval en 1984. On perd aux tirs au but alors que Laurent Blanc se voit refuser un but valable pendant le match. On avait une très belle promotion. On venait tous de la région, on était tous attachés au club et on nous avait inculqué les valeurs du club dès notre arrivée. C’était une famille : on a grandi ensemble et progressé ensemble. C’était une aventure humaine avant tout.
Que devenez-vous aujourd’hui ?
Je suis entraîneur au Pontet, en CFA.
Quel regard portez-vous sur le MHSC d’aujourd’hui ?
Le club a énormément grandi, il a beaucoup évolué aussi ce qui est très positif. La bonne chose aussi, c’est que même en ayant beaucoup évolué, le club a gardé ses valeurs en restant notamment sur la formation qui demeure son optique principale depuis le début. Les dirigeants ont vraiment gardé une ligne de conduite, ils travaillent dans la continuité et c’est ce qui fait la force de ce club.
Quel effet cela vous fait-il de donner le coup d’envoi de la rencontre de ce soir dans le cadre des 40 ans du club ?
C’est un plaisir et un vrai bonheur de voir des gens que j’apprécie des deux côtés (Kader Ferhaoui a également joué à l’AS Saint-Etienne entre 1998 et 2000). Concernant les 40 ans du MHSC, je dirai que ce n’est pas vieux pour un club. Ce qui est beau justement, c’est que c’est un club jeune qui a déjà réussi pas mal de choses et possède un bon petit palmarès. C’est une fierté pour moi d’avoir pu porter ce maillot et d’avoir participé à cette aventure. Je suis toujours le MHSC et suis très heureux d’aller les voir jouer. Le MHSC reste mon club de cœur.
Un mot sur la rencontre de ce soir et le début de saison du MHSC ?
Le MHSC a fait un bon début de saison avant de s’essouffler un peu mais ils se sont bien repris ces dernières semaines en gagnant deux matchs importants contre Evian TG et Toulouse. Rolland Courbis arrive à faire tourner, à mettre tout le monde en confiance et les joueurs donnent le maximum. Concernant la rencontre de ce soir, je m’attends à un bon match: Saint-Etienne ne perd pas beaucoup à l’extérieur et le MHSC gagne à domicile, ce sont deux équipes qui jouent bien au ballon… ça promet un match ouvert.
