L’ancien attaquant montpelliérain (1978-1984) donne le coup d'envoi fictif de MHSC-LOSC ce samedi soir au stade de La Mosson. Pour mhscfoot.com il ouvre le livre à souvenir de ses années pailladines !
ENTRETIEN 40 ANS MHSC
Comment votre arrivée à Montpellier s’est elle concrétisée ?
C’était en 1978. J’étais à Reims, le Président Nicollin m’a proposé de tenter l’aventure à Montpellier (alors en D2) et son discours m’a convaincu. Il avait des ambitions et souhaitait que le club monte rapidement en D1. J’ai trouvé une vraie chaleur humaine ici et nous avions un objectif commun qui était la montée en première division. Le club avait fait un bon recrutement avec des joueurs comme Hugo Curioni, Agostini, Hopquin...
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Montpellier ?
Je suis resté 6 ans à Montpellier et je me suis vraiment régalé. Il y avait une très bonne ambiance. Le mercredi, on s’entraînait le matin on mangeait souvent ensemble autour d’une grillade et l’après midi on faisait l’école de foot. C’était quelque chose de fort. Sportivement il y a eu bien sûr la montée en 80-81. L’année précédente (79-80) nous sommes également allés en demi-finale de la Coupe de France contre Monaco après avoir battu Saint Etienne. J’ai vraiment vécu des moments magnifiques. Je suis resté à Montpellier jusqu’en 1984. A ce moment là, le Président m’a proposé de rempiler une année supplémentaire pour encadrer la jeune génération où figuraient notamment les frères Passi mais je venais de vivre une super saison et je voulais terminer sur une bonne note donc je me suis arrêté. Le président m’a alors proposé d’intégrer sa société où je suis resté jusqu’en 2012 date à laquelle je suis parti à la retraite.
Y-a-t-il un match qui vous revient à l’esprit ?
C’est assez bizarre mais je pense à cette demi-finale de la Coupe de France que nous avons perdu à Monaco. Ça a certes laissé une amertume mais ça nous a aussi resserré. On avait fait un gros match, on ne méritait pas de perdre et ça nous a prouvé que nous étions capables de rivaliser et d’accéder en première division ce que l’on est parvenu à faire quelques mois plus tard.
Quel effet cela vous fait-il de donner le coup d’envoi dans le cadre des 40 ans du club ?
C’est un honneur. C’est toujours un plaisir de revoir ce stade et de retrouver des personnes que j’ai eu plaisir à cotoyer. Il y avait une certaine communion avec les dirigeants et l’entourage de club. On faisait les déplacements en voiture avec des gens comme Jean Pascal par exemple, je me souviens aussi de Bernard Gasset. Il y avait une ambiance très sympa...
Quel regard portez-vous sur le MHSC d’aujourd’hui ?
Concernant cette saison, j’ai eu un peu peur en début de championnat mais l’équipe a effectué un très beau redressement. Je pense que le groupe est sur une voie positive qui leur permet d’avoir une certaine sérénité. On voit des joueurs qui osent ce qui n’était pas forcément le cas en début de saison. C’est le signe que les joueurs ont gagné en confiance. Sur un plan plus global le club a beaucoup changé au niveau des structures. Je suis aussi très heureux pour Monsieur Nicollin et ses proches que le club ait été sacré champion de France. C’est quelque chose de magnifique.
Pour conclure vous avez énormément marqué de buts avec Montpellier…..
Quand on est arrivé lors des premières saisons avec Curioni notamment, on avait un gros potentiel offensif. Cela dit, même si c’est toujours un plaisir de marquer, les buts c’est toujours quelque chose que j’ai partagé avec mes coéquipiers. J’estime que quand je marquais j’étais souvent à la finition d’actions collectives et non pas auteur d’actions individuelles, même si j’ai mis quelques coup francs, mais je me régalais autant à distribuer le jeu… , après si j’étais à la conclusion tant mieux pour moi et surtout pour l’équipe. Je dirai juste pour terminer qu’on a parfois tendance à critiquer les buteurs mais le plus dur en football c’est de marquer (sourire).
