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Kelly Gadéa, le trait d’union pailladin

Au club depuis l’âge de 12 ans, Kelly Gadéa symbolise bien ce qu’est le MHSC. Véritable trait d’union entre le MHSC victorieux des années passées et la nouvelle génération, la capitaine montpelliéraine évoque la finale de Coupe de France samedi soir face à Lyon à Calais ainsi que son attachement à ce club montpelliérain qui lui est si cher.

COUPE DE FRANCE FÉMININE - PORTRAIT

Lorsqu’on lui demande ce qu’est pour lui l’esprit Paillade, Michel Mézy, l’illustre entraîneur du MHSC, aime à répondre que « La Paillade, c’est respecter tout le monde mais ne craindre personne. » Une phrase qui définit pleinement Kelly Gadéa. Aussi respectueuse en dehors du terrain qu’intraitable sur le rectangle vert, la jeune défenseur centrale montpelliéraine (23 ans), est devenue au fil des années l’un des cadres du MHSC qui affronte Lyon ce samedi à Calais (21h) en finale de la Coupe de France. 
Née de l’autre côté du Vidourle (comme le conseiller du Président Louis Nicollin), Kelly a rejoint le MHSC à l’âge de 12 ans pour y suivre toute sa formation. Et ce ne sont pas les 3 saisons passées à l’AS Saint-Etienne (2007-2010) qui ont altéré ce lien indéfectible qui lie Kelly à La Paillade. Nommée capitaine il y a quelques mois, elle prend ce nouveau statut très à cœur, sans pour autant se prendre la tête ni s’enflammer. Pas le genre de la maison. « Ce brassard c'est une fierté, reconnait-elle. Montpellier est mon club de coeur celui où j'ai grandi donc forcément ce n'est pas neutre. Maintenant je reste mesurée. Pour l'instant tout se passe bien mais en football tout peut aller très vite. » Outre l’aspect affectif, ce capitanat met aussi en lumière les qualités de leader de Kelly, qui a participé à toutes les rencontres du MHSC depuis le début de la saison et fait partie des cadres de l’effectif de Jean-Louis Saez. « J’ai porté le brassard dans quasiment toutes les catégories de jeunes. J'ai toujours aimé donner des conseils, encadrer les plus jeunes, même si je ne suis pas très vielle non plus.J'ai besoin de transmettre. J'aime bien pousser, encourager, reconnait-elle. Après, c'est sûr que porter le brassard en D1, dans son club formateur en plus, c'est forcément particulier. C'est un petit défi pour moi qui ne peut que me tirer vers le haut. Avoir des responsabilités ça aide à murir mais je ne suis pas seule, plusieurs filles dans l'équipe ont de l'expérience pour encadrer ou prendre la parole dans le vestiaire. Il y a plusieurs leaders dans cette équipe. »
Au-delà de ses performances sur le terrain et de ses qualités de leader, Kelly Gadéa est aussi et surtout un lien entre deux générations de joueuses. Lancée en D1 à l’âge de 14 ans par Patrice Lair, qui dirigeait alors le club montpelliérain, elle a connu à ses débuts l’époque glorieuse de la section féminine du MHSC : Celle de l’épopée en Coupe d’Europe de de 2006 où de la lutte pour le titre en championnat. Lors de ses premiers entraînements, elle a cotoyé Abilly, Deville, Bompastor Lattaf, Necib… Que des grands noms. Un passé et un vécu qui lui offrent un regard avisé sur la section féminine du club dans son ensemble. « C'est vrai que ça a beaucoup changé, reconnait-elle. Il y a des joueuses étrangères qui nous apportent un plus, une autre culture, le club fait des efforts au niveau des moyens aussi… Le centre d'entraînement a été entièrement refait on est mieux qu'avant mais, par moment, on a peut-être un peu mis de côté cet esprit Paillade… Là, on est en train de retrouver. Avec les filles qui sont au club depuis longtemps comme Marion (Torrent) ou Laëtitia (Philippe), on se doit de le transmettre. C’est important. Le MHSC est un club famille. On est pros tout en gardant un état d’esprit sudiste avec la convivialité, le combat… Ça fait notre force. En plus, on a un président derrière nous qui s'investit. Même quand on n’était pas bien il ne nous a jamais lâchées. Il faut savoir lui rendre et cela passe par de bonnes performances sur le terrain »


Côté terrain justement, le MHSC s’est bien ressaisi après un début de saison difficile. « Il y a eu pas mal de mouvements à l’intersaison. Il fallait un peu le temps pour que tout le monde s’adapte. Il a fallu refaire un groupe, avec une nouvelle génération… On a de beaux défis à relever ensemble, explique-t-elle. Dans les moments compliqués on a fait le dos rond, le groupe est resté soudé, tout le monde s'est remis en question, a travaillé individuellement et collectivement. Le coach et le staff sont toujours là pour nous remonter le moral, nous faire progresser et ça a fini par payer puisque, depuis le mois de janvier, on fait de bonnes performances. »
De bonnes performances matérialisées par ce superbe parcours en Coupe de France qui connaitra son dernier acte ce samedi soir avec la finale contre Lyon à Calais. « Il y a eu deux tournants détaille Kelly. Le succès en quart de finale contre Juvisy en a été un. Nous étions persuadées que nous étions capables de faire un résultat contre un « gros ». A chaque fois il ne manquait pas grand-chose. Là, nous étions toutes à 200 %, et nous avons démontré que notre équipe avait un gros mental et qu’en se serrant les coudes, on pouvait faire une grosse performance.». Mais pour Kelly, le 1er déclic est intervenu plus tôt, lors de l’entrée en lice en Coupe des France des Montpelliéraines, début janvier à Nîmes«En première partie de saison nous n'avons pas eu de réussite, se souvient elle. Contre Nîmes, nous avons mené au score, eu des occasions de nous mettre à l’abri et on encaisse un but à la dernière minute sur la seule opportunité de notre adversaire… C’était terrible. Au coup de sifflet final, ont était abattues... Heureusement, l’équipe a eu le mental pour surmonter cette déception et arracher la victoire aux tirs aux but. Ça a été un déclic car cette victoire a  été le point de départ d'une série de bons résultats. Ça nous a redonné confiance. »

Trois mois plus tard, les Montpelliéraines se retrouvent donc en finale. « Nous sommes très contentes d'y être », poursuit Kelly qui était d’ailleurs présente lors du dernier succès des Montpelliéraines face à Lyon en 2007. « J’avais participé à tous les matchs de Coupe cette année-là se souvient celle qui vient de prolonger son contrat avec le MHSC pour deux saisons supplémentaires. Je m’étais blessée au genou et j’étais donc forfait pour la finale mais Patrice Lair avait tenu à ce que je fasse le déplacement pour assister au match qui se déroulait à l’annexe du stade de France. Plusieurs joueuses importantes avaient quitté le club à l’intersaison pour rejoindre Lyon mais on avait tout de même gagné aux tirs aux buts… Parce qu’il y avait un super état d’esprit justement. Un magnifique souvenir. »


Reste à savoir si le MHSC millésime 2015 est capable de refaire le même coup que celui réalisé par ses aînées il y a 8 ans. « Bien sûr que c’est possible, répond Kelly. Ce groupe a du talent, la fougue de la jeunesse et des leaders techniques au milieu en attaque mais aussi derrière. J’ai d’ailleurs une pensée pour Linda Sembrant car c’est la première fois que je joue avec une équipière en charnière centrale qui m’apporte autant. En 6 mois j’ai beaucoup appris à ses côtés. Il y a une vraie complémentarité entre nous, souligne-t-elle. Globalement, le coach a su mettre en place une vraie identité avec une touche, 2 touches de balle, des décalages… Il sait aussi ce qu’est la Paillade et ça c’est important. Pour toutes ces raisons je suis convaincue qu’on peut le faire. Sur une saison Lyon est au-dessus, c’est une certitude, mais sur un match, une finale en plus, tout est possible. Ça va se jouer à 90% dans la tête. Ce sera dur mais je suis sûre qu’on peut le faire. » Respecter tout le monde mais ne craindre personne en somme…
 

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