Nenad Dzodic : « Je suis très attaché au club » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Nenad Dzodic : « Je suis très attaché au club »

ENTRETIEN #40ANSMHSC

L’ancien défenseur du MHSC (1997-2004 et 2007-2011) donnera le coup d’envoi de la rencontre de samedi contre Evian TG FC à l’Altrad Stadium dans le cadre des 40 ans du club. A cette occasion, il revient sur son aventure montpelliéraine

Comment ton arrivée au MHSC s’est-elle concrétisée ?
C’était en 1997. Cette année là, j’ai disputé les Jeux Méditerranéens en Italie avec l’équipe nationale espoir yougoslave. C’est là que les dirigeants montpelliérains m’ont repéré. Le FC Zemum, mon club formateur avait plusieurs propositions dont celle de l’Etoile Rouge et du Partizan de Belgrade, deux clubs majeurs du pays, mais Montpellier a été le plus convaincant et j’ai signé un contrat de cinq ans avec le club dans la foulée. Je me souviens même être parti à Rodez où l’équipe professionnelle était en stage dès ma descente d’avion. Je n’ai découvert Montpellier que quelques jours plus tard. C’était  la première fois que je quittais le pays. J’avais 20 ans, je ne connaissais pas la langue, c’était compliqué mais j’ai été très bien accueilli.  Pour l’anecdote, parmi mes premiers souvenirs, je me rappelle de mon premier match avec Montpellier en Coupe Intertoto à la Mosson contre Lyon. Nous avions fini à 9 et je m’étais fait expulser dès mon premier match alors que cela ne m’est que très rarement arrivé dans ma carrière.

Quels souvenirs gardes-tu de tes passages à Montpellier ?
Lors du premier (1997-2004) il y a eu de bons et de mauvais souvenirs. Parmi les bons, je retiens mes débuts chez les pros, au Parc des Princes face au PSG. J’étais au marquage de Marco Simone. Je me souviens aussi de mon premier but contre le PSG, de la tête, sur un corner de Philippe Delaye lors de la saison 1998-99, la Coupe d’Europe, la remontée en D1 en 2001… concernant les mauvais, je note évidemment les deux descentes : la première en 2000 où nous étions remontés tout de suite derrière et la seconde en 2004 où la saison avait été sportivement et humainement très difficile. Ensuite la décision avait été prise de se séparer de tous les joueurs en fin de contrat dont je faisais partie. Sur le plan personnel, je me souviens aussi de mes premières sélections en  équipe nationale de Yougoslavie. Une grande fierté.

Et ton 2e passage (2007-2011) ?
Après une bonne expérience à l’AC Ajaccio, j’ai eu l’opportunité, grâce notamment à Rolland Courbis que j’ai côtoyé en Corse, de revenir au MHSC et je n’ai pas hésité. Je suis toujours resté très attaché à Montpellier qui est le club où j’ai grandi aux côtés de grands joueurs, de grands entraîneurs et bien sûr de la famille Nicollin qui compte beaucoup pour moi. C’est la ville où mes enfants sont nés, ma femme s’y sent bien. J’avais été très frustré de quitter le club sur une descente et je voulais essayer de retrouver la Ligue 1 avec Montpellier, ce que nous avons réussi à faire en 2009. J’ai eu la chance l’année suivante de voir arriver la génération 90 vainqueur de la Gambardella des Belhanda, Cabella, El Kaoutari, Stambouli… Ils avaient beaucoup de talent, étaient très à l’écoute et avaient envie de progresser. C’était notre rôle et un plaisir de de les encadrer.

Ton meilleur souvenir avec Montpellier ?
Le match de la remontée contre Strasbourg en 2009. C’était un objectif collectif mais aussi personnel a m’avait fait mal de partir en laissant le club en Ligue 2 en 2004. Si je devais ne retenir qu’un match, ce serait celui-là. Je me rappelle de notre entrée dans le tunnel… on sortait d’une superbe série de 4 victoires et 1 nul, le stade était plein à craquer, le public très chaud… le match avait été très compliqué  mais il y avait une atmosphère, une ambiance qui s’était créée autour de nous qui nous donnait l’impression que rien ne pouvait nous arriver et que l’on ne pouvait pas perdre ce match. Ce moment reste gravé dans ma mémoire et m’a profondément marqué. J’étais profondément heureux après ce match-là.

Que deviens-tu aujourd’hui ?
Je travaille à la cellule recrutement du MHSC depuis janvier 2014.

Quel regard portes-tu sur le MHSC d’aujourd’hui ?
Nous avons une équipe de qualité, qui est bien équilibrée et qui, avec un peu plus de confiance peut terminer dans les 10 premiers.  Le championnat est assez équilibré et si on a un peu plus de réussite notamment devant, on peut espérer faire un bon parcours. Nous avons vécu quelques scénarios de matchs difficiles ces dernières semaines, mais je reste confiant.  Je sens qu’il y a un bon groupe, personne ne triche et je reste persuadé qu’ils vont faire de bons résultats. Je ne suis pas inquiet pour le reste de la saison.

Quel effet cela te fait-il de donner le coup d’envoi de la rencontre de ce soir dans le cadre des 40 ans du club ?
Cela me fait très plaisir. C’est une fierté. J’espère que l’on va retrouver le goût de la victoire.

Un mot sur la rencontre de ce soir pour conclure
Evian TG FC est une équipe qui ne nous réussit pas trop ces dernières saisons. Ils ont mal commencé cette saison puis se sont bien repris et viennent d’enchaîner trois défaites d’affilée. Ce sera un match compliqué mais je suis optimiste et j’espère vraiment qu’on va décrocher un bon résultat.


 

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