Nenad Dzodic : « Merci à tous ! » | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Nenad Dzodic : « Merci à tous ! »

A 34 ans et après 12 saisons passées sous les couleurs montpelliéraines, Nenad Dzodic a choisi de mettre un terme à sa carrière. L'ancien capitaine du MHSC qui a participé à 272 matchs au total sous le maillot pailladin avec 2 montées en Ligue 1 et une Coupe d'Europe à la clé nous explique sa décision.

nenad portrait.jpgNenad, ça y est, la décision est prise, tu raccroches les crampons…
Oui, c'est décidé. Mes blessures à répétition à la cuisse depuis plus d'un an me poussent à arrêter. J'ai pris cette décision car j'ai fait beaucoup d'efforts pour revenir. Avec le staff médical, nous avons fait tout ce qui était possible pour m’aider à retrouver le haut niveau, mais dès que j'essayais de revenir, ça craquait à nouveau. Mon corps ne suivait plus.

On imagine que la décision d'arrêter a été très difficile à prendre…
Je savais qu’à mon âge, j’étais plus proche de la fin de ma carrière que du début. Ça a été très compliqué, car, comme tous les joueurs, j'aurais souhaité terminer ma carrière sur le terrain. Malheureusement, ça s’est passé comme ça, c'est la vie. Maintenant, il faut tourner la page et se concentrer sur l'avenir. C'est une autre vie qui commence. Sans ma famille et mes amis proches, il m’aurait été difficile de supporter cette période car une fin de carrière est toujours un moment compliqué.

Justement, comment envisages-tu l’avenir ?
Depuis ma période de chômage, en 2004, je pensais régulièrement à ma reconversion. Aujourd'hui j'ai plusieurs idées, mais rien de réellement arrêté. Dans un premier temps, je vais passer mes diplômes d'entraîneur afin de voir si je me sens fait ou non pour exercer ce métier. On verra... Pour l'instant je suis en formation.

Avec le recul, quel bilan tires-tu de ta carrière ?
J'ai réussi à atteindre quelques objectifs que j'avais au début de ma carrière, comme faire du football mon métier mais aussi avoir la chance de porter le maillot de mon équipe nationale. Mon seul regret, c'est que je n'ai jamais eu l'occasion de jouer dans un très grand club. J'ai eu plusieurs opportunités, mais ça ne s'est jamais concrétisé, notamment en raison de certaines blessures. Cependant, globalement, je suis assez satisfait et très heureux du parcours que j'ai fait.

Ta carrière est également très marquée par les couleurs montpelliéraines dont tu as porté le maillot pendant 12 saisons…
Ce club a laissé une trace forte dans ma vie et dans mon coeur. Je suis arrivé ici très jeune et Montpellier m'a permis de finir ma formation, de me confirmer comme joueur de L1 et m'a donné la possibilité d'intégrer l'Equipe Nationale de Yougoslavie. C'est quelque chose dont je suis très fier.

Que retiens-tu de tes 2 passages à Montpellier ?
Le premier, c'était avant toute une découverte. Celle d’un nouveaux pays, la France, et celle d'un nouveau championnat. J'étais un peu impressionné par les joueurs que j'ai pu rencontrer. Je me souviens aussi de la Coupe d'Europe et notamment de ce match disputé contre La Corogne. Dans ces moments, j'ai pu progresser sportivement et humainement. En 2007, Rolland Courbis m’a contacté pour me proposer de revenir au MHSC. J'avais beaucoup apprécié de travailler avec lui à Ajaccio et cela a beaucoup pesé dans mon choix de revenir ici. J'étais également très content de revenir dans un club qui m'est cher.

Nenad jeu.jpgUn mot sur ton passage à Ajaccio…
Il m'a fait du bien car j'ai pu découvrir un autre contexte. Cela m'a permis de me remettre en question et de découvrir autre chose. Après Louis Nicollin, j'ai découvert un autre président exceptionnel en la personne de Michel Moretti qui m'a donné beaucoup de confiance ainsi que le coach Rolland Courbis, sous les ordres duquel j’ai vraiment la sensation d’avoir franchi un palier. C'est aussi durant cette période que j'ai assisté à la naissance de mes deux enfants. A cette époque, j'ai beaucoup mûri à tous les niveaux.

Lors de ton retour au MHSC en 2007, le contexte était bien différent de celui de ton premier passage
Oui. Sportivement, le club était dans une situation compliquée. Je connaissais ses infrastructures, son public, et le voir en Ligue 2 était difficile à accepter. Il y avait une super ambiance dans le groupe, on s'entendait tous très bien sur le terrain et en dehors et nous avons réussi à atteindre notre objectif qui était de ramener le club en L1. J'ai d’ailleurs vécu cette deuxième montée très différemment de la première. En 2001, j'étais seulement joueur, alors qu'en 2009 je me sentais très impliqué, mais pas seulement sur le terrain. Je me sentais investi sportivement mais aussi humainement. J'avais quitté le club après une descente en Ligue 2 et suis fier d'avoir pu l'aider à remonter avec mes coéquipiers

Quel regard portes-tu sur les performances de l'équipe depuis son retour en L1 ?
Le club est en constante progression depuis son retour en Ligue 1. Il est en train de grandir et de se restructurer. C'est bien pour l'avenir. Maintenant, il faut rester humble et continuer à travailler pour aider le club à franchir des paliers.

On imagine que vivre ce retour en L1 en étant souvent blessé a été difficile
Mon dernier défi, c'était d'être dans le groupe pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille en avril dernier au Stade de France. Ça été très difficile de ne pas y parvenir après tous les efforts que j'avais réalisés. Après il faut relativiser. Même quand j'étais blessé, j'ai essayé d'apporter ce que je pouvais au groupe en discutant avec mes coéquipiers et en m’impliquant dans la vie du collectif. Même si je ne me sentais pas très bien, je ne voulais pas mettre une mauvaise ambiance. C'est toujours l'équipe qui prime, pas l’individu.

Quels sont les plus beaux souvenirs de ta carrière au MHSC ?
Avec le club, c'est la remontée en Ligue 1 en 2009. En équipe nationale, je retiens ma première sélection. C'est toujours un moment très fort d'avoir le privilège de représenter son pays. Je retiens aussi mon premier but en Ligue 1, à la Mosson contre le PSG (saison 1998-1999). Globalement, je suis très heureux de voir qu'aujourd'hui le club respire mieux car le MHSC a vécu des moments difficiles ces dernières années, notamment après la descente en 2004.

Pour conclure, quel message aimerais-tu faire passer ?
Je voudrais remercier en premier lieu la famille Nicollin pour tout le soutien qu’elle m’a apporté sur le terrain, aujourd'hui avec ma blessure, mais aussi lors des événements dans mon pays. Ils m'ont donné beaucoup de confiance. Je n'oublie pas non plus les supporters, notamment les plus fidèles qui nous ont soutenus lorsque nous étions en L2. Je remercie le staff et les joueurs du MHSC pour les bons moments que j'ai que j'ai passé avec eux et tout leur soutien pendant la période difficile où j'étais blessé. Pour conclure, je remercie également tous les dirigeants, éducateurs et entraîneurs que j'ai croisés dans les trois clubs que j'ai connus : Zémun, Montpellier et Ajaccio. Chacun m’a permis de progresser, de grandir et de m’affirmer durant toutes ces années. Merci à tous !

 

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