Dernier volet de notre série de papiers de présentation des équipes de la Coupe du Monde par des joueurs et joueuses du MHSC. Aujourd’hui, partons à la découverte du Danemark, prochain adversaire des bleus ce mardi, avec Katrine Veje
Katrine. Quand on te parle de la Coupe du Monde, quel est le premier souvenir qui te vient à l’esprit ?
Le Danemark n’a jamais fait de super parcours en Coupe du Monde mais mon plus grand souvenir c’était un match lors du Mondial en Afrique du Sud (2010) où mon meilleur ami Christian Eriksen a vécu sa première sélection dans cette compétition contre l’Australie. C’était quelque chose de super pour lui !
Si tu devais citer un joueur qui t’a marquée lorsque tu étais enfant lors d’un Mondial, tu dirais…
J’aimais beaucoup Zidane, la façon dont il jouait. L’année dernière, j’ai eu la chance de le croiser à Dubaï et c’était vraiment un super moment.
Qu’est-ce qui rend cette compétition de la Coupe du Monde si particulière ?
Je n’ai jamais disputé de Coupe du Monde avec le Danemark. Ce serait un rêve pour moi de disputer cette compétition. J’espère que nous allons y arriver et que j’aurai la chance d’y être. Définir cette compétition ? C’est ce qui se fait de mieux, tout simplement !
On imagine que tu suis cette Coupe du Monde en Russie ?
Bien sûr que non ! (éclat de rire). Évidemment que oui ! En plus, lors des trois premiers matchs je suis au Danemark donc je peux les vivre au pays. J’aime beaucoup regarder le foot à la télé en plus et quand vous avez l’occasion de le faire avec la famille et les amis c’est encore mieux !
Si tu devais présenter la sélection masculine danoise, comment le ferais-tu ?
Nous avons de très bonnes individualités mais nous sommes vraiment une équipe qui aime jouer collectivement. Balancer de longs ballons, ce n’est pas vraiment notre truc. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs dans cette équipe et tout le monde au pays est impatient de voir ce que cela va donner et si ils sont capables d’aller loin je pense que nous avons une bonne équipe avec beaucoup de bons joueurs. Chacun d’entre a fait une bonne saison en plus donc j’espère que nous ferons un beau parcours.
Côtoies-tu certains joueurs de la sélection ?
Le seul auquel je parle c’est Christian Eriksen (photo, buteur lors du 2e match des Danois contre l’Australie et élu homme du match). Je connais aussi un peu Viktor Fischer qui est un jeune joueur du groupe. Il sort d‘une très bonne saison au FC Copenhague et j’espère que tous les deux iront loin dans cette compétition. Ce sont deux joueurs très techniques qui ont beaucoup de vitesse et qui sentent bien le jeu. Avec Christian (qui joue aujourd’hui au sein du club anglais de Tottenham) nous avons grandi ensemble, nos parents étaient voisins, on se côtoyait aussi lorsqu’il jouait au FC Copenhague… nous avons également découvert l’équipe nationale ensemble et nous avons toujours gardé contact.
Dans votre groupe figurent la France, l’Australie et le Pérou…
Toutes ces équipes ont de la qualité mais j’espère que nous pourrons nous qualifier sortir des poules. Contre la France ce sera vraiment un gros match car cette équipe a beaucoup de de grosses individualités. L’Australie est une équipe solide tout comme le Pérou. Aucun match ne sera facile et, je le répète, notre premier objectif sera de sortir des poules et j’espère que nous y parviendrons.
Quelle est la place du football au Danemark ?
Chez nous, il y a deux sports principaux : le football et le handball mais l’Euro et la Coupe du Monde de football sont vraiment très suivis au Danemark. Souvent d’ailleurs, les gens peuvent aller voir les matchs ensemble à Copenhague devant un écran géant en partageant un bon repas. C’est un très gros événement.
Après les garçons, place aux filles. Comment décrirais-tu l’équipe nationale féminine danoise ?
Sur le plan du jeu, nous avons la même façon de jouer que les garçons avec un jeu accès sur le jeu justement. On aime avoir le ballon, utiliser les côtés… Nous avons beaucoup de joueuses techniques et cela crée un jeu qui me semble intéressant. Nous essayons d’ailleurs d’imprimer la même philosophie dans chaque sélection que ce soit chez les filles, chez les garçons et chez les jeunes
Dans un an se profile la Coupe du Monde féminin en France…
Oui ! Nous avons une très bonne équipe et j’espère que nous parviendrons à nous qualifier pour cette Coupe du Monde. C’est vraiment une compétition que j’espère jouer et dans laquelle j’espère que nous irons le plus loin possible. Ce serait un rêve de disputer en plus cette compétition en France ! C’est énorme ! J’ai aussi récemment appris que nous aurions peut-être l’opportunité de jouer ici à Montpellier lors de la Coupe du Monde 2019. Ce serait un moment sympa à vivre !
