« Savoir pourquoi on court » (2/3) | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

« Savoir pourquoi on court » (2/3)

Le préparateur physique est parfois perçu comme un bourreau.  Mais derrière l’homme qui « fait courir » se cache un élément incontournable et indispensable de l’entourage du sportif de haut niveau. Première partie de notre dossier en 3 volets consacré à ce métier de l’ombre si important

CADRE ET PHILOSOPHIES

Peut-on parler de philosophie de préparation physique comme un entraîneur peut parler de philosophie de jeu ? « Il y a beaucoup de préparations physiques différentes, personne n’a vraiment la clé : elle peut être faite avec ballon, avec des exercices répétés de musculation, elle peut être intégrée ou non... On peut la faire sous des tonnes de façons différentes, le tout c’est de respecter les principes de préparation physique de base et d’avoir une progression pour arriver à un objectif qui est d’être en forme le jour J avec un effectif complet. », explique Stéphane Paganelli. « Pour schématiser, dans une année type on a une base foncière au départ et plus on approche de la compétition, plus on tend vers des efforts spécifiques qui ressemblent aux exigences d’un match de football. »

Eric Nicolas évoque également la nécessite de s’adapter au calendrier et à la spécificité du foot féminin. « Chez les filles, entre la fin du championnat et le début du suivant il y a pas loin de trois mois qui s’écoulent ce qui est beaucoup. C’est pour cela que nous avons mis en place une reprise en deux temps depuis 2 saisons et cela fonctionne plutôt bien. Après les vacances classiques d’été, on repart sur un bloc de trois semaines avec un gros travail aéorobie en faisant varier les intensités pour amener au dépassement de soi. Cela peut être des randonnées assez dures, du vélo, du footing ; le tout avec une grosse base de musculation, explique-t-il. Après une autre coupure, cela nous permet ensuite de rattaquer avec un travail plus axé football. » Quant aux spécificités féminines ? « Elles ont des spécificités morphologiques indéniables. Par exemple, chez les filles le risque majeur concerne les ligaments croisés, les entorses de cheville et on essaie de faire beaucoup de prévention à ce niveau-là. »

Benoît Andrieu synthétise sa philosophie de la manière suivante « En football, il y a une qualité indispensable c’est l’endurance car sinon tu ne peux pas tenir 90 minutes, et une autre qui est déterminante, c’est l’explosivité. » Olivier insiste à nouveau sur l’adaptation mais aussi la nécessité d’être ouvert d’esprit. « Il y a bien sûr d’abord la préparation foncière d’avant saison, même si elle varie évidemment selon les catégories d’âge car on ne peut pas imposer les mêmes charges de travail à 15, 16 ou 20 ans, poursuit-il. On profite aussi des périodes de pause, de trêve, pour effectuer des piqûres de rappel pour ne pas perdre le fond acquis en avant saison. Même si la planification est faite sur des grandes bases on s’adapte aussi au ressenti des joueuses, au contenu des matchs et des souhaits de l’entraîneur. En outre, je n’aime pas être fermé à un modèle type de préparation physique. Il y a des bases, un cadre à respecter mais après j’aime bien voir ce qui se fait ailleurs et de ‘’piquer’’ des idées intéressantes du rugby, du foot américain, du golf ou de la boxe avec pour but d’apporter de la nouveauté et surtout faire progresser. » En outre, comme ce fut le cas en janvier où le MHSC a disputé 8 rencontres, il faut aussi s’adapter à la cadence des matchs. « On a beaucoup travaillé en amont pour que les joueurs puissent emmagasiner cette charge de travail, explique Stéphane. Dans cette période-là, pour les joueurs qui jouent, l’entre deux matchs est souvent basé sur la récupération. Pour les joueurs qui ont moins joué ou qui n’ont pas joué du tout, il y a beaucoup de travail à faire dans la semaine car pendant que les autres récupèrent ils ont besoin de travailler pour pouvoir maintenir le rythme et être prêt lorsque l’entraîneur va faire appel à eux ». Un aspect qu’Eric Nicolas connait lui aussi cette année avec la participation de l’équipe féminine à la Ligue des Champions. « On s’entraine beaucoup moins et on fait beaucoup plus de récupération pour maintenir tout le monde en forme malgré les temps de jeu différents, mais ça reste plus ponctuel chez nous que chez les garçons.»

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