Ce samedi (20h), le MHSC reçoit le SM Caen dans le cadre de la 1ère journée de Ligue 1. Cette saison, mhscfoot.com inaugure une nouvelle rubrique retraçant les grands moments des rencontres entre les deux clubs.
Les confrontations à La Mosson
Montpelliérains et Caennais se sont affrontés à 13 reprises à La Mosson en Ligue 1 pour 8 victoires héraultaises, 3 nuls et une seule victoire caennaise, en janvier 2016. Les Normands sont donc un club qui réussit plutôt bien au MHSC. Si cela pouvait durer une saison de plus… Côté balance des buts, les Languedociens ont inscrit 22 buts contre les Malherbistes à La Mosson pour seulement 8 encaissés. La moitié de ces buts encaissés l’ont d’ailleurs été lors des deux dernières saisons avec une défaite 2-1 il y a 2 ans suivi d’un succès 3-2 l’an passé.
Le match : 2016-2017, course poursuite et succès crucial
Pas besoin de remonter bien loin pour retrouver trace d’un succès crucial du MHSC contre Caen à La Mosson. Celui de la saison dernière en fait partie : en ce 15 octobre 2016 (9e journée), le MHSC est 15e et n’a plus gagné depuis le 1er rendez-vous de la saison contre Angers. Casimir Ninga lançait remarquablement les hostilités et ouvrait le score dès la 2e minute… Un avantage de courte durée puisque les Normands égalisaient dès la 8e minute grâce à Yahia de la tête. En seconde période, lorsque Steve Mounié redonnait l’avantage aux siens sur un service de Ninga (2-1, 65e), on se disait que ça sentait bon pour les hommes alors dirigés par Frédéric Hantz. Oui mais voilà… 4 minutes plus tard, Santini égalisait de la tête avant que Steve Mounié ne soit expulsé quasiment dans la foulée. A dix contre onze, les Montpelliérains trouvaient néanmoins les ressources suffisantes pour reprendre l’avantage grâce à un exploit individuel de Casimir Ninga (3-2, 76e). Un suspense haletant pour un succès crucial dans la course au maintien.
Un homme : Xavier Gravelaine, des crampons au costume de dirigeant
Xavier Gravelaine est sans doute un des plus grands joueurs de l’histoire du Stade Malherbe de Caen. Etincelant lors du 1er match européen de l’histoire du club normand contre le Real Saragosse en 1992, il avait inscrit 20 buts en championnat cette saison-là, terminant 2e meilleur buteur de L1. Passé ensuite par le PSG et l’OM entre autres, l’international français est aujourd’hui Directeur Général du club Caennais. Son lien avec le MHSC ? Il y a joué six mois (entre juin et décembre 1998), laissant un excellent souvenir au public de La Mosson par sa qualité de passe et sa vision du jeu. Si l’attaque montpelliéraine des Bakayoko, Delaye, Robert et Thimothé s’en donnait autant à cœur joie cette année-là, c’est aussi parce qu’elle avait avec Xavier Gravelaine un meneur de jeu hors-pair (sur cette photo prise la saison dernière à d'Ornano, Xavier Gravelaine discute avec Jean-Louis Gasset qui n'est autre que son entraîneur à l'époque).
La petite histoire de Pailladinho : terrain neutre et passe en retrait
En ce 8 août 1992, le MHSC débutait sa saison face à Caen en championnat. Un match particulier à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a été le théâtre du dernier match disputé sur terrain neutre en championnat* de l’histoire du club. Le Stade de La Mosson était en effet suspendu après l’envahissement du terrain lors du dernier match de la saison précédente contre Le Havre. Un envahissement en guise protestation après que le MHSC se soit vu refusé sa requête de rejouer un match de Coupe de France perdu dans la confusion à Cannes. C’est donc au Stade de la Méditerranée à Béziers que le MHSC avait reçu Caen cette année-là pour l’ouverture de la saison 1992-1993. Une entame gagnante puisque les Pailladins s’étaient imposés 2-0 grâce à un doublé d’Olivier Pickeu arrivé de… Caen à l’intersaison. Côtés composition des équipes, le capitaine montpelliérain était un certain Michel Der Zakarian tandis que Xavier Gravelaine menait l’attaque caennaise. Autres anecdotes, les deux équipes avaient dû se familiariser ce soir-là avec un nouveau point de règlement : l'interdiction au gardien de but de prendre à la main un ballon volontairement passé en retrait par un coéquipier. Autre modification cette saison-là, un troisième remplacement avait été autorisé en cas de blessure du gardien (il sera généralisé à tous les joueurs en 1995). Vainqueur ce soir-là, le MHSC était même leader après trois journées de championnat. On voterait bien pour un tel scénario fin août 2017.
*En raison de la situation politique dans les Balkans, le MHSC avait disputé son premier match de coupe UEFA face à l'Etoile Rouge de Belgrade sur terrain neutre à Sofia (Bulgarie) lors de la saison 1999-2000
