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Ma Coupe du Monde à moi… Pedro Mendes

Tout au long du Mondial en Russie, les joueurs et joueuses du MHSC présentent leur sélection. En ce 14 juin, zoom sur le Portugal de Pedro Mendes

Pedro, quand je te parle de la Coupe du Monde, quel est le premier souvenir qui te vient à l’esprit ?
Je dirais l’année où nous avons terminé 4e, lors de la Coupe du Monde en Allemagne en 2006. La France avait perdu en finale contre l’Italie et nous avions perdu le match pour la 3e place face à  l’Allemagne (3-1). D’ailleurs, je me souviens très bien de cette finale entre la France et l’Italie. Je me rappelle du penalty de Zidane qui avait fait une Panenka face à Buffon, du coup de tête avec Materrazzi bien sûr… Terminer quatrième était le meilleur classement de l’histoire du Portugal dans une Coupe du Monde. J’avais 16 ans et c’est vraiment un match qui m’a marqué.

Y-a-t-il un joueur qui t’a marqué en particulier ?
L’italien Canavarro. Avec Nesta, ils formaient une charnière centrale très complémentaire. Nesta avait beaucoup de finesse technique, de facilité dans la relance et Canavaro, lui, était plus dans le duel ; rien ne passait. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a obtenu le ballon d’or. C’est une performance remarquable car c’est très dur pour un défenseur de remporter cette distinction.

Est-ce que tu vas regarder cette Coupe du Monde en Russie ?
Bien sûr ! Je n’ai pas prévu mes vacances en fonction de cette Coupe du Monde mais, forcément, si j’ai l’opportunité de regarder les matchs, je le ferai. Quoi qu’il en soit, je serai à fond derrière le Portugal.

Si tu devais présenter cette équipe nationale du Portugal, comment le ferais-tu ?
C’est une équipe humble et travailleuse, qui ne fait pas forcément partie des favorites mais qui est capable de faire un très beau parcours. L’union avec le peuple portugais qui est à fond derrière son équipe nous donne aussi une force supplémentaire et, avec ça, on peut renverser des montagnes.

au portugal, chaque fois que la sélection joue, c'est comme si le pays s'arrêtait

Pendant des années le Portugal a eu une équipe extraordinaire avec Figo, Pauleta, Deco, Maniche: chaque fois ils étaient annoncés favoris et chaque fois ça ne passait pas. On a l’impression que quand ils ont remporté l’Euro en 2016 c’était presque le moment on les attendait le moins…
C’est pour ça que je dis que nous sommes une équipe humble et discrète. Nous ne sommes jamais cités parmi les favoris et, du coup, nous sommes capables de faire de très belles choses et finalement c’est peut-être mieux comme ça. Ça nous enlève de la pression. Quand tu avances caché derrière de très grandes nations comme le Brésil, l’Espagne, l’Allemagne, c’est la meilleure façon d’aller loin. L’exemple type, c’est le Brésil quand ils ont organisé la Coupe du Monde chez eux en 2014. Ils étaient tellement favoris que la pression était immense. C’est peut-être ça qui les a mis en difficulté aussi.

Comment le succès portugais à l’Euro 2016 a-t-il été vécu ?
Le lendemain personne ne travaillait, c’était férié ! (Rires) C’était la fête partout, dans les rues, dans les restaurants, dans les cafés. Même ici en France, la très forte communauté portugaise a beaucoup fait la fête. C’était la folie !

Est-ce que tu côtoies certains joueurs de la sélection ?
Bien sûr. Il y a Joâo Mario qui jouait au Sporting Lisbonne où j’ai été formé et qui a été prêté à West Ham cet hiver par l’Inter Milan. Il y a aussi José Fonte, Pepe, Cristiano Ronaldo. J’ai beaucoup joué avec certains au Sporting Portugal, moins lorsque j’étais au Real Madrid mais je les ai tout de même côtoyé un peu. Au Réal, les Portugais, nous étions comme une petite famille. Nous avions de très bons rapports. Après, je suis plus proche de José Fonte (passé par Sauphampton et West Ham et qui joue aujourd’hui en Chine) José et moi, nous avont grandi ensemble, son frère était toujours avec nous et il est devenu le parrain de ma fille. Du coup nos deux familles sont très liées.

Quand on pense Portugal on pense souvent à Cristiano Ronaldo. Tu as eu la chance de le côtoyer au Real Madrid. Quel genre de personnage est-il ?
C’est peut-être bizarre de dire ça mais il est comme tout le monde, tout à fait normal. Dans la vie il aime faire des blagues, rire, il est très sympa, il n’a rien de différent avec une personne normale mais sur le terrain, par contre, là il est différent ! En dehors du terrain, c’est vrai qu’il aime bien les voitures mais ce n’est pas un défaut et, croyez-moi, il ne se prend pas pour un autre. Dans un vestiaire il parle à tout le monde, Il écoute tout le monde, c’est quelqu’un de très agréable.

Tu sens qu’il y a beaucoup d’attente autour de la sélection portugaise ?
Il y a forcément toujours beaucoup d’attente mais pas d’euphorie. La priorité c’est d’abord de passer la phase de poule et après on verra, mais l’objectif serait évidemment d’aller le plus haut possible. Le plus important c’est de tout donner… après, si on ne passe pas, on sera forcément déçu mais l’idée c’est d’abord de tout donner. C’est l’esprit d’équipe qui compte et c’est ce que le peuple attend en premier. Si on ne se qualifie pas mais que l’on donne le maximum, le peuple sera tout de même fier de nous.

Qui sont les favoris selon toi ?
Le Brésil, l’Espagne et la France.

Dans le groupe du Portugal il y a l’Espagne, l’Iran et le Maroc. Que dirais-tu de ses équipes ?
C’est un groupe piège. Sur le papier, tout le monde pense évidemment à l’Espagne en premier mais le Maroc peut être aussi une équipe très dangereuse car il y a des jours de grande qualité dans cette équipe également. Concernant l’Iran, il faudra également s’en méfier car leur coach, Carlos Queiroz est portugais, il nous connaît très bien et il fera tout pour nous mettre en difficulté et faire un gros match contre nous.

Tu as évolué au Portugal avec les sélections de jeunes. C’est un objectif pour toi d’évoluer un jour en équipe A ?
J’ai évolué en sélection de jeunes de U16 jusqu’en espoirs et j’ai été présélectionné à plusieurs reprises avec l’équipe A. J’espère un jour avoir la chance d’y être appelé… Maintenant, je tiens à dire que c’est aussi grâce à Montpellier que j’ai été présélectionné justement. Le club me permet de jouer, de me montrer en enchaînant les matchs et en réalisant de belles prestations grâce à mes coéquipiers. Quand je jouais à Rennes, je n’ai jamais eu la chance d’être présélectionné. Le mérite m’en revient, c’est vrai, mais il en revient au club aussi. Je suis très heureux ici.

Quelle est la place de la sélection portugaise au pays et dans ton cœur ?
Au Portugal, chaque fois que la sélection joue, c’est comme si le pays s’arrêtait. Tout le monde s’arrête, où qu’il soit, pour regarder le match de la sélection ou l’écouter à la radio. Tout le monde met le maillot et se retrouve chez des amis pour voir le match. C’est ce qui fait vibrer les gens et c’est pourquoi cette sélection est si importante pour nous.

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