Ce samedi (20h), le MHSC se déplace à Metz. Zoom sur le club lorrain.
Le match aller : La plus grosse frustration de la saison
Ce match aller face aux Lorrains du 16 décembre 2017 à La Mosson est sans doute l’un des plus, c’est ce n’est le plus frustrant de la saison. Ce soir-là, alors que les Montpelliérains traversaient une belle série de 6 matchs consécutifs sans défaite, ils avaient la 6e place en ligne de mire en cas de succès et encore plus après l’ouverture du score de Jérôme Roussillon à la 20e minute de jeu. Oui mais voilà, après l’égalisation de Cohade (29e), les Montpelliérains ont tellement poussé pour l’emporter qu’ils ont fini par tout perdre en encaissant deux buts en fin de match (84e, 90e) pour finalement s’incliner 3-1. Un scénario franchement rageant.
Ce qui a changé à Metz depuis
La dynamique surtout. Avant de débarquer à La Mosson le 16 décembre dernier, les Lorrains n’avaient gagné qu’un seul match en championnat (1-0 à Angers, 6e journée) et restaient sur 12 matchs sans victoire en championnat. Depuis, ils ont raflé 4 succès en championnat (en comptant celui à Montpellier) et un nul et n’ont perdu qu’une seule fois sur la pelouse de Monaco. Suffisant pour passer du statut de condamné d’avance à celui d’une équipe qui peut encore croire à son maintien en Ligue 1.
Le match phare : Strasbourg, Saint-Etienne et Nice sont tombés en Lorraine
Si la victoire à Montpellier a sans doute servi de déclic aux hommes de Frédéric Hantz, 3 autres matchs sont à placés dans la série des rencontres-référence. Une semaine après le succès à La Mosson, les Grenats ont battu une équipe strasbourgeoise en pleine ascension sur le score de 3-0. Il y a aussi eu ce succès 3-0 contre Saint-Etienne le 17 janvier où les Messins ont fait plier les Verts après une entame de folie marquée par deux buts dans le 1er quart d’heure (13e et 16e) puis un autre succès plus récent et toujours à domicile face à une équipe niçoise certes rapidement réduite à dix (2-1, le 27 janvier)
L’homme clé : Nolan Roux, la renaissance
On l’avait quitté à Saint-Etienne l’an passé, en manque de repères, de confiance et surtout de temps de jeu (21 matchs en L1 dont seulement 12 titularisations) pour seulement 4 buts et son début de saison messin ne poussait guère à l’optimisme (3 buts inscrits lors des 10 premières journées). Mais depuis plusieurs semaines, l’ancien Lensois, Brestois et Lillois est en feu. Il vient en effet d’inscrire 6 buts sur les 7 dernières journées (sans compter l’OM ce week-end). Et quand on sait que le MHSC est sa proie favorite en L1 (6 buts en 13 matchs, à égalité avec Toulouse), les Montpelliérains savent bien qu’ils devront faire attention à lui.
Le mercato : De l’expérience avant tout
S’il a fait signé Julian Palmiéri qu’il avait connu à Bastia et qui était alors sans club, avant même l’ouverture du mercato hivernal, Frédéric Hantz a profité de cette fenêtre pour apporter qelques retouches à son effectif. Dans le sens des départs, Wollscheid, Fernandez et Philips sont partis, et dans celui des arrivées, les milieux de terrain Milicevic (La Gantois, BEL), Mandjeck (un ancien de la maison revenu en prêt du Sparta Prague), Et Boulaya (Gérone, ESP), sont venus renforcer l’équipe lorraine dans son opération maintien.
En chiffres
- Meilleur buteur : Nolan Roux (9 buts)
- Meilleur passeur : Matthieu Dossevi (5 passes)
- Joueur le plus utilisé : Renaud Cohade (2096 minutes jouées)
- Joueur qui centre le plus : Matthieu Dossevi (165 centres)
- Joueur qui frappe le plus au but : Nolan Roux (51 tirs)
- Joueur qui touche le plus de ballons : Renaud Cohade (2044 ballons joués)
L’équipe type des temps de jeu en L1 :
Kawashima (1399 minutes jouées) – Assou-Ekotto (1051), Niakathé (1935), Diagne (1463), Rivierez (1494) Balliu (1084) – Dossevi (1356), Poblete (1239), Cohade (2096), Rivière (949) – Roux (1780)
