Der Zakarian - Laurey, face-à-face entre Pailladins | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Der Zakarian - Laurey, face-à-face entre Pailladins

Joueurs, ils ont longtemps formé la charnière centrale du MHSC avant d’en devenir entraîneur-adjoint puis formateur. SAmedi soir, c’est en position de coach n°1 de Montpellier et Strasbourg qu’ils s’affrontent. Destins croisés de deux figures pailladines des temps modernes.

LEUR PASSAGE DE JOUEUR DU MHSC

Michel DER ZAKARIAN : J’en retiens beaucoup de bons souvenirs : la victoire en Coupe de France de 1990, l’épopée en coupe d’Europe qui s’en est suivie... Je retiens aussi l’état d’esprit qui régnait dans les équipes dans lesquelles j’ai pu jouer lorsque j’évoluais ici. L’ambiance était vraiment très bonne.
Thierry LAUREY : Je me souviens de beaucoup de choses. D’abord c’est le club où j’ai fini ma carrière, ce n’est pas neutre. Je retiens beaucoup de bons souvenirs, de bons camarades aussi. Je suis d’ailleurs resté en contact avec certains. C’est toujours un grand plaisir de les revoir. Nous avons vécu de très belles années.

L’UN VU PAR L’AUTRE

MDZ : Thierry était un joueur intelligent, qui possédait une bonne technique et une très bonne lecture du jeu. Quand on jouait ensemble en charnière centrale, on manquait tous les deux un peu de vitesse mais on compensait par autre chose. J’avais un peu plus d’agressivité que lui mais il avait une très bonne lecture du jeu et une bonne qualité de relance aussi. Côté humain, c’était un passionné, il savait tout sur tous les sports. Il communiquait beaucoup. Ensuite nous nous sommes retrouvés comme éducateur du Centre de  Formation. Quand on est joueur, on ne sait pas forcément si on va devenir entraîneur ou non mais Thierry, comme moi, avait cette âme de commander, de lire le jeu, de guider ses partenaires sur le terrain. C’est  vraiment un passionné, une bible du foot.
TL : On évoluait ensemble en charnière centrale. C’est un des joueurs avec qui j’ai dû le plus jouer d’ailleurs. Michel, c’était un roc, il ne se plaignait jamais. Il était capable de jouer avec une blessure, il ne renonçait jamais ; c’était un exemple. Côté humain, on a toujours eu de très bonnes relations. C’est quelqu’un de très professionnel qui travaillait beaucoup, qui était très respecté et très respectueux. Il aimait bien rigoler quand on était en groupe. Je ne suis pas surpris qu’il soit devenu entraîneur. Il ne parlait pas beaucoup mais c’était un leader, il avait déjà une emprise sur le groupe, du caractère, et ses équipes en ont aussi d’ailleurs. Je trouve que nos parcours d’entraîneur se ressemblent également. Nous avons travaillé à Montpellier dans les catégories de jeunes ou en tant qu’adjoint avec les pros, ensuite il a fait du bon boloulot à Nantes (qu’il a fait monter 2 fois) ainsi qu’à Clermont notamment. Il a fait du très bon boulot partout où il est passé et surtout il a eu des résultats.

S’ILS DEVAIENT RETENIR UN MATCH COMMUN EN PARTICULIER

MDZ : Plus qu’un match, je retiendrai la saison 1993-1994 où nous sommes allés jusqu’en finale de la Coupe de France. On avait fait une belle épopée avant de malheureusement s’incliner en finale contre Auxerre (3-0).
TL : C’est vrai qu’on avait fait un parcours en Coupe assez exceptionnel cette année-là en allant gagner à Marseille et à Lens. Nous étions quelques anciens à entourer des gamins comme Philippe Delaye ou Bruno Carotti qui débutaient. C’était une belle épopée.

Leur attachement au mhsc


TL : J’ai passé 20 ans de ma vie à Montpellier donc ce club et cette ville comptent beaucoup pour moi. C’est sans doute un endroit où je reviendrai vivre à la retraite. Mon adjoint Fabien Lefèvre est montpelliérain, mon entraîneur des gardiens Jean-Yves Hours est passé par Montpellier aussi. On parle souvent avec l’accent du Sud (même si c’est moins le cas pour moi) donc les gens nous taquinent parce qu’ils voient très vite que nous ne sommes pas Alsaciens (sourire). Plus sérieusement, lorsque j’ai signé mon dernier contrat au MHSC, le Président Louis Nicollin m’avait proposé une reconversion. J’ai passé mes diplômes quand j’étais à Montpellier, j’ai été adjoint de Jean-Louis Gasset puis j’ai travaillé au Centre de Formation, dans diverses équipes. Toute cette période m’a forgé et m’a aidé à devenir l’entraîneur que je suis aujourd’hui.. Pour toutes ces raisons je dois énormément de choses à Montpellier.

MDZ : J’ai passé 9 ans au MHSC en tant que joueur et 9 ans en tant qu’éducateur du Centre de Formation alors forcément ce club représente quelque chose de fort pour moi. J’ai eu la chance de vivre de belles choses, la chance de côtoyer des grands joueurs aussi. Le club m’a offert la possibilité de me forger en tant qu’éducateur et de grandir en tant qu’entraîneur. C’est quelque chose d’important. Onze ans après mon départ (juin 2006) je suis très heureux de revenir ici à Montpellier et de retrouver des personnes que j’avais côtoyés. Le club s’est beaucoup amélioré au niveau des structures et possède de très belles installations d’entraînement. C’est un bel outil de travail. Ensuite, au niveau de la direction, même si le Président nous a quittés, Laurent va bien prendre la suite. Je constate aussi que la philosophie du club est restée la même. Le MHSC s’appuie beaucoup sur la formation. On sent une certaine continuité et un esprit club. Je suis vraiment très heureux d’être de retour ici aujourd’hui.

leur équipe...

MDZ : J’avais joué contre certains mais je ne connaissais pas tous les joueurs. L’équipe a changé aussi par rapport à l’année dernière, plusieurs recrues nous ont rejoints. L’état d’esprit de travail que je vois depuis la reprise est bon et je ressens de l’amélioration au fil du temps dans pas mal de secteurs. C’est une bonne base de travail pour progresser. La victoire contre Caen nous a fait du bien. Dans un premier temps il y avait un hommage à rendre à notre Président et un impératif de résultat pour donner une bonne dynamique à notre saison. Désormais, il faut continuer à travailler et à progresser. 
TL : Nous sommes encore en construction. Le recrutement correspond jusqu’ici à ce qu’on voulait, désormais il faut s’adapter car quand on arrive de L2 en L1, c’est toujours un peu compliqué au départ. A nous de progresser suffisamment vite pour pouvoir engranger des points. L’objectif est de se maintenir en évitant de se faire peur. L’idée c’est de ré-installer durablement le Racing en Ligue 1.

LEUR ADVERSAIRE

MDZ : Nous nous sommes croisés en L2 l’année dernière. Strasbourg était une équipe joueuse avec une belle attaque même s’ils ont pratiquement tout modifié devant. Ça va être une équipe forcément différente car leur effectif a pas mal bougé. On va voir comment ils vont se présenter contre nous. Thierry a fait du bon boulot partout où il est passé. Il essaie de bien faire jouer ses équipes de marquer des buts. C’est ce que nous essayons de faire nous aussi.
TL : Je trouve que le recrutement du MHSC a été bon avec des joueurs d’expérience comme Lecomte, Mendes ou Sio. Je ne suis pas inquiet pour eux. Je m’attends à un match compliqué ce soir car Montpellier sera une équipe difficile à manœuvrer. Je pense qu’ils ont une force spéciale, un supplément d’âme cette saison suite au décès du Président Louis Nicollin.

LEURS RETROUVAILLES

MDZ : Ça fera plaisir de le revoir ainsi que Fabien Lefèvre avec qui j’ai également joué.
TL : C’est forcément particulier. Nous avons été en même temps sur le terrain en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur. Avec Michel, nous nous sommes croisés plusieurs fois quand il entraînait Nantes ou Reims et, concernant Montpellier, même si je suis déjà venu avec Amiens et le Gazélec Ajaccio, cette année-là va forcément être plus particulière en raison du décès de Louis Nicollin. J’avais une profonde estime pour lui. Sa disparition m’a profondément marqué. C’était quelqu’un de très cultivé avec qui il était agréable de discuter de tout. Sans lui, il n’y aurait certainement pas de football de haut niveau à Montpellier.

Crédit photos MHSC & Franck Kobi/RCSA

DUELS AUSSI CHEZ LES ADJOINTS

Si Thierry Laurey et Michel Der Zakarian ont évolué ensemble sous le maillot pailladin, c’est aussi le cas de leurs adjoints respectifs. Fabien Lefèvre (qui assistait également Thierry au GFC Ajaccio / photo) l’a suivi en Alsace et il retrouvera en face de lui un duo d’adjoints 100% montpelliérain composé de Pascal Baills et Franck Rizzetto. Les 5 hommes ont même joué ensemble sous la tunique montpelliéraine dans les années 90. On n’oubliera pas non plus Jean-Yves Hours, entraîneur des gardiens alsaciens et qui a porté la tunique montpelliéraine entre 1985 et 1989. 

 

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