Anouk Dekker, le point d’équilibre | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Anouk Dekker, le point d’équilibre

Arrivée au MHSC il y a un peu plus d’un an, l’Internationale néerlandaise est devenue l’une des joueuses-cadre qui stabilise son équipe. A l’aube du déplacement à Guingamp en championnat (dimanche, 14h), l’intéressée se confie sur sa nouvelle vie et sa vision du poste. Avec élégance et sympathie…  

Un vieil adage footballistique dit que la qualité d’un milieu défensif, poste du travailleur de l’ombre par excellence, ne se remarque jamais autant que lorsqu’il est absent. Une maxime qui colle pleinement à Anouk Dekker. « Je n'aime pas trop être dans la lumière, j’aime ce travail de l'ombre, courir, faire le boulot défensif ; cela me plaît, explique-t-elle. Le problème c'est que, comme je suis grande on me voit toujours » (rire). L’Internationale néerlandaise ne manque pas d’humour. Au fil du temps, on se rend même compte que la finesse de ses propos n’a d’égal que sa rudesse dans les duels. Arrivée au MHSC l’hiver dernier, la joueuse de 30 ans, discrète, souriante et joviale, s’est fondue sans problème dans son nouvel environnement. « J'ai parfois l'impression que ça fait beaucoup plus d’un an que je suis ici tellement je m'y sens bien. J’ai l’impression que je suis arrivée hier et quand on ne voit pas passer le temps quelque part, cela veut dire qu’on s’y sent bien, souligne-t-elle. Le club est vraiment très chaleureux, tout est pensé pour le bien-être des filles, pour la progression de la section et notre performance. En plus, la ville et le cadre de vie ici son très agréables. »

J’ai l’impression d'être arrivée hier et quand on ne voit pas passer le temps quelque part, cela veut dire qu’on s’y sent bien

Sur le terrain, Anouk s’est peu à peu affirmée comme le point d’équilibre de l’équipe, capable de gagner des duels grâce à son physique imposant, de récupérer des ballons mais aussi de les relancer proprement. Son travail de l’ombre n’est d’ailleurs pas étranger à l’éclosion de Sandie Toletti aux côtés de laquelle elle évolue souvent dans l’entrejeu pailladin. « Sandie est plus dans la technique dans le dribble et moi plus dans l’impact, J'aime les duels, le pressing. Je récupère le ballon je lui donne et elle organise. On est complémentaire ; c'est ce qui fait notre force mais aussi la force de l’équipe dans son ensemble. Chacun sait ce qu'il a à faire offensivement et défensivement, souligne la n°6 Montpelliéraine, très à l’aise dans son rôle de compensation perpétuelle du milieu. J'essaie d'apporter quelque chose selon le positionnement de l'équipe à un moment donné, que ce soit défensivement ou offensivement quand j’en ai l’occasion. C'est ce qui fait le caractère complet de mon poste. »

Si elle ne s’exprime pas encore totalement en Français – « je voudrais bien mais c’est dur, notamment au niveaux des accords de verbe, j’ai peur de faire des erreurs donc parfois je suis un peu timide et je n’ose pas. Mais mes coéquipières font tout pour m’aider, elles sont très sympa » - les propos d’Anouk sont calmes, posés et plein de sens. Ainsi, lorsqu’on lui demande d’évoquer la saison de son équipe, son analyse est pondérée mais lucide. « Même si l'écart s'est réduit entre nous, Lyon et Paris puisque nous avons battu le PSG et perdu de justesse à Lyon, il nous reste encore un palier à franchir et j'espère que nous y arriverons la saison prochaine, explique-t-elle. Il y a une progression mais ce n'est pas encore suffisant pour battre ces équipes sur la durée. Concernant la qualification en Ligue des champions, ce sera forcément compliqué puisque cela ne dépend pas que de nous. Nous devons tout gagner et espérer que Paris fasse un faux-pas en raison des points que nous avons perdu contre Juvisy mais on va y croire jusqu'au bout. » Sur le plan personnel, Anouk Dekker estime qu’elle a vécu une saison à deux visages. « La première partie a été très compliquée pour moi car j'ai été blessée. Je n'en voyais pas la fin et c'était difficile de voir que je ne pouvais pas aider l’équipe, dit-elle. Mais aujourd'hui j'ai de bonnes sensations, je joue régulièrement et cela me rend heureuse. Je fais le maximum pour donner le meilleur de moi-même et apporter un plus à l'équipe. »

L'état d'esprit est bon et chacun a envie de prendre sa revanche sur ce qui s'est passé.

Une équipe qui retrouve les terrains ce week-end en championnat à Guingamp (dimanche 14h), pour la première fois depuis son élimination en Coupe de France à domicile contre Saint-Etienne dimanche dernier. « Contre Saint-Etienne, on a eu le ballon 90 % du temps et elles ont su profiter d'une erreur pour inscrire le seul but du match... leur gardienne était aussi dans un très grand jour, elle a fait quelques arrêts de grande classe… C'est vrai qu'on sortait de matchs internationaux, qu'on avait pu s'entraîner que deux fois ensemble avant ce match mais ça fait partie de la vie d'un groupe aussi. Ça ne peut pas nous servir d'excuse même si c'est réel. Quand tu as le ballon 90 % du temps, normalement, tu dois gagner », reconnait Anouk. « C'est une bonne expérience pour nous même si c'est Il a fallu se remettre de cette défaite. Le début de semaine a forcément été difficile mais maintenant, à nous de prouver que nous sommes de bonnes joueuses en ne perdant aucun point jusqu’à la fin de la saison. L'état d'esprit est bon et chacun a envie de prendre sa revanche sur ce qui s'est passé. À commencer dès ce week-end contre Guingamp. » Un déplacement qui sera une découverte pour la joueuse néerlandaise du MHSC. « J’ai juste vu que le déplacement était assez long, que c'était à l'autre bout de la France, sourit-elle. Ça va être un match difficile mais il nous reste sept matchs à jouer et on doit rester focalisé là-dessus. Le match contre Saint-Etienne nous a prouvé qu’en foot tout peut arriver et cela est aussi valable pour le PSG qui peut aussi lâcher des points dans la course à la qualification pour la prochaine Ligue des Champions. On doit y croire jusqu'au bout. »

Un défi qui en cache un autre, celui du championnat d’Europe des Nations que les « Oranjes » joueront à domicile cet été. « Je suis vraiment impatiente d’y être, conclut Anouk. Ça va être une très belle fête et une super compétition à disputer, devant notre public. On va tout faire pour rendre le peuple néerlandais fier de son équipe… Gagner l’Euro ? Ce sera difficile car la concurrence s’annonce forte mais on va jouer à 12 contre onze avec l’aide du public, alors on ne sait jamais. On va d’abord tout donner pour sortir des poules et ensuite nous verrons bien. » Tout donner sur un terrain, Anouk en a l’habitude. Pour le plus grand bonheur de son club et de sa sélection.

 

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