MHSC - 1-1 OGC Nice : Un point et des regrets

Après avoir lutté pour ouvrir le score, les Pailladins se sont fait rejoindre à 5 minutes du coup de sifflet final. Rageant

Après 3 semaines sans match à La Mosson, les Pailladins retrouvaient leur Stade fétiche dimanche après-midi à l’occasion de la réception de Nice pour la 5^e journée de L1. Un match attrayant à plus d’un titre : d’abord parce que l’adversaire azuréen possède un effectif européen au sein duquel figure une vieille connaissance de la maison en la personne de Younes Belhanda, ensuite parce que les Pailladins souhaitaient entamer de la meilleure des manières une semaine qui les verra successivement affronter Nice puis Lyon à Lyon mercredi et Metz samedi ; et enfin parce que les Niçois étaient venus s’imposer à Montpellier la saison dernière, eux qui n’avaient plus gagné dans la capitale héraultaise depuis… 1995 ! Il y avait donc un petit air de revanche. Côté compo, elle était assez habituelle côté héraultais, tandis qu’à Nice, le coach helvète Lucien Favre avait pas mal fait tourner après le match d’Europa League contre Schalke 04 jeudi soir. Pas de Seri ni de Balotelli notamment, mais Belhanda, lui, était bel et bien là.

Les enjeux sont posés, alors place au match.  Non ? Pas tout à fait en fait… Avant le coup d'evoi, plus de 200 enfants de l’école de foot âgés de 6 à 13 sont entrés sur la pelouse et ont effectué un clapping avec le public de La Mosson, belle initiative...

Côté match, la première période était légèrement à l’avantage de Nice. Dans une rencontre souvent cantonnée à un duel au milieu de terrain, les Azuréens se montraient plus à l’aise dans les petits espaces et les sorties de balles, sans toutefois déstabiliser trop souvent l’arrière garde montpelliéraine. Seule occasion notable, lorsque Younes Belhanda s’en alla seul dans le dos de la défense pour se présenter face à Jourdren ; mais frappa… à côté (14^e). Côté héraultais, Skhiri puis Bérigaud s’essayaient à la frappe lointaine, mais à chaque fois, sans danger pour Cardinale (35^e et 40^e).  

Au retour des vestiaires, une seule question se posait : Qui allait ouvrir la marque en premier ? Steve Mounié était tout près d’y parvenir sur une véritable offrande de Vanden Borre mais il croisait trop son tir (49^e). Baysse lui répondait en envoyant une tête surpuissante, admirablement sortie par Jourdren (63^e). Le match allait finalement basculer 3 minutes plus tard : Un centre de Sylla était dévié de la main par Sarr et Ryad Boudebouz transformait le penalty sans trembler (1-0, 66^e).

A l’entame du dernier quart d’heure, le coach niçois Lucien Favre lançait 3 atouts offensifs simultanément. Le premier d’entre eux, Donis, ne mit que quelques minutes à se mettre en jambes. Le temps de déborder et de centrer en retrait pour Belhanda dont la reprise nettoyait la lucarne de Jourdren (1-1, 85^e). Après avoir cru tenir la victoire, les Montpelliérains la voyait filer entre leurs doigts. Souleymane Camara faillit bien arracher la décision mais Cardinale s’interposait presque miraculeusement (87^e) avant que Jourdren ne fasse de même dans la minute suivante. Au final, le nul semble donc équitable.;; mais qu'est-ce qu'il est rageant... Pas le temps de gamberger. Rendez-vous dès mercredi à Lyon