Jamel Saihi, 200 matchs et des souvenirs | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Jamel Saihi, 200 matchs et des souvenirs

Samedi soir, Jamel Saihi pourrait disputer son 200ème match sous le maillot du MHSC. A cette occasion, il a accepté d’ouvrir son album souvenir.

LE CAP DES 200 MATCHS AVEC LE MHSC

« C’est beaucoup de fierté et de plaisir d’atteindre ce nombre de matchs. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui franchissent ce cap. De plus, en tant que Montpélliérain, mon club formateur, ça rajoute encore plus d’émotion. J’aurais aimé atteindre ces 200 matchs beaucoup plus tôt, mais j’ai eu pas mal de pépins physiques ces dernières saisons. C’est comme ça. Je suis encore jeune, je peux faire encore beaucoup de matchs. Si je suis arrivé à ce stade-là, c’est que les différents coachs en place et les dirigeants m’ont fait confiance et je les remercie. »

LES ANNÉES CENTRE DE FORMATION

« Je suis arrivé au club à 12 ans, en 1999. Mes parents habitant à Montpellier, je rentrais à la maison tous les soirs, c’était plus simple pour moi. J’y ai vécu de très bons souvenirs. Le foot et le centre de formation aident à former un homme, dans l’éducation, le respect etc. Côté souvenirs, je retiens la demi-finale de la Coupe Gambardella perdue contre Lyon. Etre aux portes de la finale au Stade de France, face à l’OL des Benzema, Ben Arfa ou encore Mounier ; ça reste dans la tête ! »

LES DÉBUTS CHEZ LES PROS

« C’était à Tours le 20 avril 2007. Le club était dans une situation délicate et ce n’est jamais facile de faire appel à des jeunes qui n’ont pas d’expérience. C’était un match à enjeu et j’ai essayé de donner le maximum. Il y a toujours une petite pression, car c’était mon premier match. Il me fallait montrer certaines qualités, faire du mieux possible, même s’il ne fallait pas que je me mette toute la pression sur mes épaules. On fait un match nul 1-1. »

L’ÉCLOSION PUIS L’ACCESSION (2007-2009).

« J’ai signé mon 1er contrat pro à l’été 2007. J’ai fait une trentaine de matchs cette année-là, puis un petit peu moins l’année suivante à cause d’une blessure en fin de saison. Ces deux années en L2 m’ont permis de progresser. On avait un super groupe. c’est tout à fait logique qu’on soit monté en L1 en fin de saison. Le match de la montée contre Strasbourg, je l’ai vécu des tribunes à cause d’une blessure. Mais c’est vrai que c’était un match fou, dans l’enjeu, dans l’engouement. La Mosson ressemblait à une arène. Si je devais retenir un match que j’ai joué cette année-là ? Je dirai notre victoire à Boulogne-sur-Mer en janvier 2009. Je revenais de blessure et le coach m’avait titularisé. On avait gagné 3-0 sous la neige face au 2e du championnat à l’époque, avec un match plutôt solide de ma part. »

à LA DÉCOUVERTE DE LA L1 (2009-2011)

« L’année suivante, j’ai fait 19 entrées en jeu, ce qui était un record cette saison-là en L1 !  Même si je voulais plus de temps de jeu, il y avait un effectif expérimenté avec une équipe qui tournait bien. Je faisais en sorte de faire les meilleures entrées possibles pour aider l’équipe. L’année suivante, j’ai joué un peu plus régulièrement, mais j’ai été freiné par des petites blessures, ce qui m’empêchait de travailler dans la continuité. Je devais toujours refaire mes preuves, mais ça forge un caractère. Ces deux années m’ont beaucoup appris. »

LE TITRE (2011-2012)

« On n’avait pas imaginé finir champion en début de saison. Pourtant, je nous avais cité parmi les prétendants lors d’une interview d’avant saison. Je m’en souviens très bien. On m’avait pris pour un fou (rires). J’avais confiance en notre groupe. Cette saison était fantastique, on se sentait invincible. On avait un savant mélange de maturité, de jeunesse, d’expérience… Tous les ingrédients qu’il fallait pour faire une grande saison. Plus les matchs avançaient et plus je me disais « Pourquoi pas » ! C’est la meilleure saison de ma carrière. »

LA LIGUE DES CHAMPIONS (2012)

« Quand on était en Ligue 2, on m’avait demandé quel était mon rêve le plus fou, et j’avais dit : « Jouer la Champions League avec mon club formateur ». Jouer la meilleure des compétitions européennes, c’était quelque chose de fort.  C’est dommage qu’on n’ait pas eu un meilleur parcours. Il y avait la place. Ça nous a permis de progresser. Personnellement, j’ai fait 4 matchs dans cette compétition  puis, malheureusement je me suis blessé, et les pépins physiques ont commencé. »

LES ANNÉES DIFFICILES (2012-2016).

« Les saisons suivantes ont été plus compliquées car contrariées par les blessures. Au début, on pense que rien ne peut nous arriver, puis une blessure vient très vite, ça fait réfléchir. C’est une étape dans ma carrière. Ce n’est pas facile de gérer plusieurs mois d’absence mais je n’ai jamais douté. Tout est possible avec du travail, même s’il a fallu cravacher pour revenir. Sur le plan collectif, un après-titre n’est jamais facile à gérer. Des clubs comme Chelsea, le PSG  ou le Real Madrid savent le faire, ils ont le budget pour ça. Le MHSC n’était pas préparé à un titre de Champion de France et à tout ce qui va avec. C’est humain et je trouve que le club ne s’en est pas si mal sorti. Des clubs comme Auxerre ou même Monaco ont eu des périodes difficiles en pareil cas. »

LA SAISON ACTUELLE

« Cette année est vraiment compliquée. Sur le plan personnel, j’ai eu une tendinite en début de saison, qui m’a éloigne des terrains 4 mois alors que je pensais guérir au bout d’une semaine. Collectivement, Les résultats du club étaient aussi très compliqués, on a changé deux fois d’entraîneur... Le groupe a beaucoup de qualité. Sur les derniers matchs, l’arrivée du coach nous a apporté une dynamique positive, avec la réussite qui bascule de notre côté, mais il ne faut pas s’enflammer. On a seulement 35 points, rien n’est joué. Il faut rester concentré et déterminé. »

CAP 300 MATCHS AVEC LE MHSC ?

« Si je pouvais faire 400 matchs sous ce maillot je le ferai, mais ça ne dépend pas seulement de moi. Il me reste seulement 18 mois de contrat. J’aimerais être le Maldini de la Paillade  (sourire) ! »

23... Un sacré numéro

Pour Jamel Saihi, le n°23, qu’il porte depuis ses débuts en pro est devenu bien plus qu’un simple nombre. « Au départ je voulais le 21 que j’aimais bien par rapport à Zidane avec la Juventus, mais il était déjà pris, raconte-t-il. Puis, le 23 était disponible, et beaucoup de grands joueurs le portaient  comme Jordan ou Beckham à Madrid alors je l’ai pris et je n’ai jamais voulu changer. En plus, depuis, ma  fille est née un 23 ! » Comme un clin d’oeil du destin, Jamel est aussi devenu le 23ème joueur à dépasser le cap des 200 matchs sous le maillot du MHSC...

Ses 5 matchs phares (par ordre chronologique)

PSG – MHSC (15 mai 2010). - « On gagne 3-1 au Parc des Princes pour le dernier match de la saison, ce qui nous permet de terminer 5e et de nous qualifier pour l’Europa League. J’étais titulaire ce jour-là. Une belle récompense. »

MHSC – LORIENT (11 mai 2011 / photo ci-dessus). -  « Ce soir-là, je rentre et je marque le 800ème but de l’histoire du club, sur mon premier ballon ! Ça va rester graver dans ma mémoire car c’est mon seul but avec le MHSC »

MHSC – OM (FINALE COUPE DE LA LIGUE), 23 AVRIL 2011 – « Ça reste une finale même si la victoire n’était pas au bout. »

MHSC – AUXERRE. (20 MAI 2012). – « Il y a eu cette victoire, le titre puis le retour avec les supporters qui nous ont accueilli à l’aéroport et ont fêté le titre avec nous jusqu’au petit matin. C’était extraordinaire. La ville était festive et colorée avec des supporters partout, c’était presque irréel. »

MHSC – ARSENAL (18 SEPTEMBRE 2012). – « Le 1er match de l’histoire du club en Ligue des Champions, tout simplement ! »


 

EN VRAC ...

SON MEILLEUR SOUVENIR. – « Le titre de Champion de France 2012 »

SON PIRE SOUVENIR. – « La veille du match contre Arsenal à l’Emirates, je me blesse au genou. Le début des galères.»
SON MEILLEUR MATCH. – « La victoire 3-1 face au PSG au Parc en 2010.»

LE MATCH OÙ IL EST PASSÉ AU TRAVERS. – « A Rennes la saison après le titre. Je glisse, l’action se poursuit et on encaisse un but. On perd 2-1.»

LE MATCH QU’IL AIMERAIT REVIVRE. – « Celui de la montée contre Strasbourg car j’étais blessé et je n’ai pas pu le jouer.»

LE MATCH DONT IL AIMERAIT INVERSER LE RÉSULTAT. – « Il y en a 2 : La finale de la Coupe de la Ligue (2011) et le Trophée des Champions (2012).»

LE JOUEUR LE PLUS IMPRESSIONNANT QU’IL A AFFRONTÉ. – «  Eden Hazard, à Lille. Toujours en mouvement, dans la percussion... Très fort, vraiment !»

LE MAILLOT QU’IL A GARDÉ. – « J’essaie d’en garder un par saison. J’ai gardé celui contre Olympiakos, celui du titre à Auxerre, celui où j’ai marqué... Mon préféré ? Celui de la Ligue des Champions. »

LE MAILLOT QU’IL A ÉCHANGÉ. – « Je n’échange pas souvent mon maillot, mais j’ai celui de Makélélé (PSG) à la maison. Il joue au même poste que moi, et c’est une de mes références. C’était grand de jouer contre lui.»

 

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